Science et forêt
D’après ce que nous avons compris, le sage algonquin, William Commanda, nous proposait de définir notre interaction avec le territoire comme une relation durable, ce qui diffère du concept de développement durable. Cela faisait beaucoup de sens pour nous.
La coopérative s’interroge donc sur la manière de vivre une relation viable à long terme avec le milieu naturel. Une relation empreinte d’amour, de respect et de reconnaissance. Puisque les anishinabeg habitent le territoire depuis des millénaires, l’écoute de leur sagesse et de leur vision à ce sujet est essentiel. Cela inspire grandement nos réflexions qui nous amènent à faire des choix et des actions qui ont un impact minimal sur les écosystèmes. Pour nous, les relations avec les Premières Nations et avec le territoire vont de pair. D’ailleurs, l’amélioration des relations entre les humains aura fort probablement des répercussions positives sur notre relation à la nature.
Nos actions en matière de protection du territoire
Contribution à la création d’une aire protégée de 6000 hectares.
Au moment même de créer la coop, les membres fondateurs avaient déjà l’intention de s’impliquer dans la conservation des écosystèmes les plus rares et sensibles. Lors du projet initial de la coopérative, à la phase du repérage sur le terrain, trois des membres de la coopérative, soit Jean-Christophe Denis, Ronald Gravel et Patrick Gravel ont fait des découvertes floristiques intéressantes. Peu après cela, nous avons été mis au courant que l’Association du Lac en Cœur avait engagé deux botanistes, André Sabourin et Nicole Lavoie, pour faire un inventaire de la flore. Les membres de cette association étaient inquiet au sujet d’un éventuel échange de lot qui permettrait à un grand propriétaire privé d’acquérir le sud du Lac en Cœur, situé en terres publiques. Cliquer ici pour lire l’article complet à ce sujet
Participation en tant qu’organisme représentant la conservation à la Table Forêt de la MRC de Papineau.
Nous participons, en tant qu’organisme représentant la conservation, à la Table Forêt de la MRC de Papineau. Le rapprochement avec les Premières Nations et la pratique d’inventaire avant d’effectuer des travaux forestiers dans le but de protéger les espèces menacées ont été les principaux apports de la coop à cette table de gestion régionale. Aussi, nous encourageons le gouvernement à atteindre 20% d’aire protégée dans tout le Québec, les objectifs actuels du gouvernement sont de 12%. Le pourcentage de territoire protégé dans la MRC de Papineau passera de 5 à 7% lorsque l’aire protégée située dans les environs du Lac en Coeur sera annoncée. Nous appuyons la plupart des initiatives visant à protéger l’eau, la faune et la flore ainsi que les initiatives qui réduisent l’empreinte écologique de l’humain, entre autre de minimiser le développement en milieu naturel.
Contribution à la conservation de tout le centre de l’Île Canard Blanc
Nous collaborons avec le conseil de bande de Kitigan Zibi, en particulier avec le chef Gilbert Whiteduck, une aînée anishinabe de la famille canard blanc, ainsi que le conseil municipale de Lac-Simon et certains groupes de citoyens pour la protection de l’Île Canard Blanc, située à Lac Simon. En lire plus sur le sujet.